Étiquette : Terres Karens

  • L’atelier de Maewe s’illumine !

    L’atelier de Maewe s’illumine !

    Depuis deux mois, l’atelier de couture de Maewe a de l’électricité. Il est difficile de comprendre et de percevoir tous les profonds changements que cela entraîne pour nous qui n’avons jamais vécu au rythme du soleil.

    Pour l’atelier, cette nouveauté apporte avec elle de nouvelles perspectives et probablement un développement accru de l’activité. Fini les fa

     

    stidieux fers à charbon pour repasser des mètres de tissu, les fers électriques les ont tout de suite remplacés, permettant de gagner du temps sur une action à peu de valeur ajoutée. Les machines à coudre à pédale vont sans doute disparaître progressivement elles aussi pour laisser place aux machines électriques qui permettent de travailler plus rapidement, plus précisément et de manière moins fatigante. Plus de capacité et de technique vont également permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives pour Terres Karens avec des produits encore plus réussis.

    Mais l’électricité n’est pas uniquement utilisée dans un but de rentabilité, d’efficacité et de profitabilité. Cet atelier est avant tout celui des couturières, un lieu où elles passent du temps, un espace riche en échanges et partage, un lieu habité. C’est pourquoi, depuis quelques semaines, il n’est plus rare d’y entendre les derniers tubes du pays repris en cœur par toutes dans une atmosphère joyeusement studieuse.

    Ce projet a vu le jour grâce au soutien de la fondation EDF qui a généreusement procuré Hommes, compétences et matériels pour une installation solide qui perdurera au fil des ans. Un grand merci à la fondation EDF et à ses représentants qui ont bien voulu nous rencontrer et mener à bien ce projet. Merci à eux pour leurs soutien indéfectible.

     

  • Esprit Karen et Terres Karens sont des mots qui vont très bien ensemble …

    Esprit Karen et Terres Karens sont des mots qui vont très bien ensemble …

    Dix. Voici le nombre de bougies soufflées par Esprit Karen cette année. Dix ans que cette association basée à Bangkok aide les villages karens de Tha Song Yang, région du nord-ouest de la Thaïlande. Mais qui est Esprit Karen ?

    Tout est né lors d’une rencontre autour du tissage traditionnel karen. En effet, quand les femmes karens ne sont pas à la rizière, nombre d’entre elles tissent, et ce depuis des générations. C’est sur ce savoir-faire unique que les fondatrices de l’association ont décidé de miser. Afin de le valoriser et de le faire connaître à Bangkok, elles ont fondé Esprit Karen. Depuis, des rencontres régulières sont organisées entre les villages et l’équipe d’EK : au fil des ans, de jolis liens se tissent. Il suffit de voir les visages des couturières et des tisserandes de la Coopérative de Maewe qui s’éclairent à l’évocation de celles qu’elles appellent les « Madame de Bangkok ». Philimoh, responsable de la Coopérative, évoque avec émotion leur voyage à Bangkok, entièrement organisé et pris en charge par l’équipe d’EK : une toute première pour ces femmes karens qui, pour la plupart, n’ont jamais quitté leur village !

    Cette activité a permis de créer progressivement une économie nouvelle pour les tisserandes et génère souvent un revenu supplémentaire (et nécessaire) dans les foyers. De plus, grâce aux fonds levés par les produits que dessinent, font réaliser et vendent les dames d’Esprit Karen, de nombreux projets de développement sont financés dans la montagne. Le dernier en date : l’éclairage des 58 familles vivant à Maesapao, grâce à l’installation de lampes munies de petits panneaux solaires.

    Esprit Karen travaille maintenant main dans la main avec Terres Karens autour de la mission. En effet, une même vision nous rassemble : assurer un revenu aux tisserandes et à leur famille, faire vivre un artisanat, aider les villages dans leurs projets de développement.

  • La seconde coopérative prend son envol !

    La seconde coopérative prend son envol !

    femme-karen-metier-tisserDepuis maintenant six mois, Terres Karens a ouvert la coopérative à de nouveaux villages de la montagne. Les villages sélectionnés sont au nombre de quatre : Maesapao, Teupopou, Meloui et Maepleta.

    Ces villages sont situés dans des lieux élevés, difficiles d’accès en saison des pluies et ou l’apport d’une nouvelle source de revenus pour les femmes de ces villages est la bienvenue. Terres Karens n’achète donc plus uniquement dans la zone de Maewe, la coopérative a élargi son champ d’action.

    L’augmentation de la production répond à deux appels. Le premier est le plus important car il répond à la mission de Terres Karens : promouvoir l’artisanat traditionnel Karen en favorisant, encourageant et accompagnant la production et la transmission des savoir-faire Karens. Le second est lié à la vision de développement de Terres Karens qui souhaite aujourd’hui augmenter sa production pour répondre à la demande croissante de ses partenaires.

    A chaque village correspond un rythme et une quantité de tissage en fonction des besoins de chacun. Nous augmentons la production progressivement afin d’en garder le contrôle et permettre aux tisserandes de se concentrer sur la qualité de leur savoir-faire. L’un des premiers objectifs est le contrôle qua  lité, rendu possible grâce à la mise en place d’une organisation entre les tisserandes, propre à chaque village. Cela a deux avantages : d’un point de vue pratique cela permet lors des passages dans les villages de déposer le fil et de le racheter sans passer du temps avec chaque tisserande pour contrôler la qualité, le deuxième est le plus important, il permet de développer l’autonomie des tisserandes dans ce projet, leur accorder plus de responsabilités, prouver notre confiance et valoriser les femmes au-delà de leurs ouvrages.

    D’autres femmes, de villages plus reculés encore souhaitent tisser pour Terres Karens. Nous espérons pouvoir organiser bientôt la production et poursuivre notre dynamique de développement. Affaire à suivre !

    Portraits de tisserandes – Village de Maesapao

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  • DEFI LIGHT IT UP : de l’énergie pour 400 familles Karens !

    DEFI LIGHT IT UP : de l’énergie pour 400 familles Karens !

    Schneider Electric Asia et Terres Karens se mobilisent pour permettre aux familles Karens d’accéder à l’énergie.

    NOTRE OBJECTIF ? Récolter 6 400$ en 15 jours ! Sachant que pour seulement 32$ (25€) vous permettez l’installation d’une lampe solaire Mobiya dans une maison.

    NOTRE RÊVE ? Que 400 familles Karens puissent bénéficier de ce système !
    Donnez, partagez, nous avons besoin de vous !

    NOUS AIDER / DONNER : https://goo.gl/BA8Ggd

    -Fin du défi Light it Up le 28 février 2018-

  • Maesaï : le reportage

    Maesaï : le reportage

    Après notre petit teaser : voici Maesaï, le reportage !

    Commençons par le début : pourquoi partir à Maesaï ? Pourquoi en effet, quand on sait que l’équipe de Terres Karens Thaïlande est basée dans la région de Maesot et que Maesaï se trouve au Triangle d’Or (cet endroit où, les pieds posés sur le sol thaïlandais, nous pouvons contempler la Birmanie et le Laos) à plus de 12h de bus ?

    Car nous avons décidé de visiter le Holy Family Catholic Center : voilà 6 ans que Terres Karens travaille avec ce centre, un atelier de couture qui nous permet de créer certains de vos « must-have », comme le sac Possemoh ou la pochette Bledja ! En fondant l’association, les volontaires Alexis et Marion découvrent cette école de couture pour jeunes femmes.  Un centre situé dans cette région frontalière à la géographie particulière, au cœur des rencontres de nombreuses ethnies minoritaires, qui est destiné essentiellement à la minorité Akha venant de Birmanie et implantée en Thaïlande. Sa vocation est simple : leur permettre d’apprendre un métier tout en conservant leur artisanat traditionnel, afin de s’insérer dans un pays de plus en plus moderne. Notre mission est la même tout comme l’esprit du centre semblable à celui de Terres Karens.

    Et comment parler du centre de Maesaï sans parler de sa directrice, Piinoy ! Bras droit des pères de Betharram, fondateurs du centre, cette thaïlandaise dynamique au grand (très grand) cœur semble de pas avoir une minute à elle : entre la gestion des commandes, des fournisseurs, son temps passé avec ses chères couturières, Piinoy est partout. Ce qui ne l’empêche pas de toujours s’asseoir, même pour une demi-heure avec vous, de vous offrir son sourire et de vous parler, les yeux soudain pétillants, de sa vision de la mission.

    Une rencontre fructueuse avec les couturières et leur directrice, qui a permis l’émergence d’une nouvelle collection pour le printemps : des couleurs acidulées et un kit de baroudeur au programme !

    Mais nous vous laissons découvrir les coulisses de notre « aventure » Maesaï en photos.