Catégorie : Les news de la coopérative

  • Visite des projets de Terres Karens en Thaïlande

    Visite des projets de Terres Karens en Thaïlande

    — par Pierre-Yves, membre de Terres Karens —

    Arrivé le vendredi 22 avril au soir à Bangkok, je saute dans un taxi, traverse la cité des anges, pour attraper mon bus de nuit, direction Mae Sot. Le bureau m’a missionné pour visiter les projets de Terres Karens en Thaïlande et accompagner le lancement de nouveaux défis ! Deux semaines avec un programme bien ficelé ! J’arrive à 5h00 du matin à Mae Sot chez Thaïs et Clément, volontaires MEP et responsables de Terres Karens en Thaïlande.

    Après une fin de nuit bien méritée, nous passons en revue l’ensemble des projets de l’association. Tout y passe : fiche de poste, comptabilité, processus, communication interne. Nous essayons d’identifier tous les problèmes comme les bonnes pratiques. L’après-midi, la chaleur nous oblige, si nous voulons être productifs, à aller travailler dans un café climatisé, avec pour seule boisson un grand café glacé ! Nous y parlons projets pour Terres Karens, et pour les Karens surtout. Projets dont, j’espère, nous pourrons vous parler très rapidement.

    Lundi matin, après nous être mis d’accord sur nos objectifs à court et moyen terme et après avoir distribué les tâches à réaliser, je pars en songthaew (transport local, deux bancs à l’arrière d’un pick-up) pour rejoindre le village de Mae Woei, village des projets pilotes de la coopérative et de l’atelier de couture. Arrivé à Mae Tan, je trouve une voiture pour Mae Woei. J’y serai le soir même, avec plus de 200km de voiture derrière moi.

    Commence alors une petite semaine de travail avec les couturières et les tisserandes.Ma première surprise est la maison de Sémouklémo. Sémouklémo est une des premières couturières de l’atelier de couture. Seule avec sa fille, abandonnée sans un sous par son mari, elle vivait jusqu’alors dans une toute petite cabane de bambou. Aujourd’hui, grâce à ses économies réalisées en travaillant à l’atelier de couture, elle a pu se payer une nouvelle maison, plus grande et plus résistante aux intempéries, et même un cochon, signe significatif de richesse chez les Karens.

    Je retrouve Lily, ancienne volontaire MEP à Mae Woei pour notre projet, et styliste de Terres Karens (vous lui devez, entre autres, la trousse Olouti, ou encore le sac qui porte son nom karen, le sac Nauporé). Elle est arrivée il y a une semaine pour travailler sur de nouveaux produits et enseigner de nouvelles techniques aux couturières. Ses dernières sont ravies de (re)travailler avec elle. C’est beau d’observer la grande complicité qu’elle a avec chacune. Le bruit des machines à coudre à pédale est mêlé désormais à de grands éclats de rires. Les nouveaux produits seront disponibles en France en fin d’année et vous pourrez être assurés qu’ils ont été cousu dans un atelier débordant de joie. Très motivées pour apprendre à faire de nouveaux produits et acquérir de nouvelles techniques, les couturières ont même demandé à faire des heures supplémentaires plusieurs jours par semaine ! Nous avons hâte de vous présenter leur travail !

    IMG_6412

    Le mardi après-midi, je fais le point avec la responsable de la coopérative et de l’atelier de couture, une jeune maman, Philipmo qui travaille pour les projets de Terres Karens depuis maintenant 4 ans ! Toujours aussi motivée, elle se démène pour mener vie de famille et travail, ce qui ne l’empêche pas d’être pro-active et de proposer de nouvelles pistes de développement des projets qu’elle administre. Elle continue ses études, plusieurs week-end par an.

    IMG_6385

    Si le nombre de tisserandes régulières semble avoir un peu diminué, il semble être un signe que le besoin d’argent a diminué dans le village. Un rythme de croisière s’est installé et le projet fonctionne bien. L’indépendance recherchée approche, même si la présence d’un volontaire est toujours nécessaire. Cela nous permet de nous concentrer sur le développement de structures identiques dans des villages demandeurs et dans le besoin. Développement qui occupera la deuxième partie de mon déplacement.

    Ici la saison chaude est à son paroxysme. Les premières pluies se font attendre, mais cela nous permet de justifier si il le fallait, de longues baignades en fin d’après-midi, baignade bien méritée par des journées de travail sous plus de 40°c.

    Les grandes vacances se finissent tout doucement et les professeurs des écoles de montagnes viennent de passer quatre jours à préparer la rentrée et les objectifs de l’année.

    Les enfants des couturières profitent de ce temps de vacances pour passer du temps à l’atelier et observent, attentifs, leurs « Mohmoh » travailler.

    IMG_6470.JPG

  • Camp annuel du personnel de l’école de Mae Woei et de la coopérative.

    Camp annuel du personnel de l’école de Mae Woei et de la coopérative.

    C’est la fin de l’année scolaire en Thaïlande. Dans le village de Mae Woei, le pli a été pris de partir fêter l’arrivée des vacances entre professeurs et personnel de la coopérative de tisserandes et de l’atelier de couture, lors d’un week-end de pêche et de détente au cœur de la jungle. Jean, volontaire à Mae Woei pour Terres Karens nous raconte.

    —–

    Comme chaque année, c’est un moment d’excitation pour les professeurs de l’école et les couturières de la coopérative. Mocafe, l’éléphant, est sollicité pour porter les lourds cartons de petites douceurs; le cochon de 130 kg sait déjà qu’il ne finira pas la journée et toute l’équipe est rapidement dans l’ambiance dès le lieu du départ.

    A 1h30 de marche, le long de la rivière, une place de bivouac est depuis des années le lieu de cette rencontre de 3 jours et 2 nuits. Tout au long du trajet, fidèles à leurs racines de cueilleurs, les karens remplissent leurs paniers au fur et à mesure de la marche d’herbes et autres éléments de dame Nature qui compléterons nos agapes.

    Le camp se monte, la machette coupe et taille le bambou, dressoir à vaisselle, grille du cochon, verre, réserve d’eau –et même bouilloire-, cuillère, tout cela apparaît sous la dextérité ancestrale de nos chers karens. Les hamacs sont tendus, les pidas –bambou transformé en planche- couvre le sol et les chras –ficelle de bambou- tiennent le tout.

    La bière fait pchitt, le cubi de vin se perce, le Spy sucré coule dans les gosiers et pour les plus téméraires, c’est l’alcool de riz. Le cochon arrive dans de lourd sac à dos d’hommes. Les femmes aux abats, les hommes sur les gros cartiers. On rigole et les yeux pétilles de la fricassée à venir. Elle ne tarde pas ! ! !

    Le temps s’écoule doucement, cueillette, pêche au filet, harpon. La jeunesse qui accompagne les parents n’est pas en reste et passe la journée les fesses dans l’eau.

    On joue à des jeux de hasard, on parie, on lit et échange les potins croustillants entre filles…

    La dernière matinée, l’estomac gargouille un peu, la digestion est un peu indisposé. On a trouvé le coupable : l’eau de la petite source que l’on a bu durant 3 jours ! Mais au fond de nous, tout le monde sait que c’est une excuse et que l’on ne préfère pas s’avouer la quantité colossale de graton et autre friture de cochon engloutie durant ces 3 jours de fêtes ! ! !

    Petit film sur l’édition de 2014.

  • Les techniques du tissage traditionnel

    Les techniques du tissage traditionnel

    Les vêtements traditionnels sont tissés grâce à un dispositif complexe fondé sur des tiges de bois entremêlées à une trame de fils accrochés à une barrière. La tisseuse passe derrière sa taille une sangle qui permet de tendre le dispositif sous son poids. La trame repose entre la dernière des tiges et la barrière, et l’art du tissage consiste à disposer entre les fils de cette trame d’autres fils réalisant le corps du vêtement et les motifs. Pour les motifs les plus complexes, il arrive que les tisseuses aient à entrecroiser plus d’une douzaine de tiges. Pour réaliser un vêtement, il faut de très nombreuses heures de travail, et la précision de la réalisation des motifs demande une grande concentration.

    tissage_1
    Tissage Karen
    tissage_3
    tissage_2

    Traditionnellement, le fil était réalisé à partir de plantes de la jungle séchées et tressées à la main. Puis, s’est installé la culture du coton que les femmes plantent à proximité des rizières. Une fois filé, le coton est teinté. Les couleurs sont obtenues par adduction de mélanges terreux, de solutions réalisées à base de minerais concassés ou de sucs végétaux.

    Fils séchant
    img_5383
    img_5141
    img_5136
    img_4923
    OLYMPUS DIGITAL CAMERA

    Aujourd’hui, les tisserandes se procurent le fil en ville. La coopérative de tisserande fait aussi office de magasin de fil. En achetant le fil en gros, et en le revendant au détail, le prix de revient est alors 2 fois et demi moins important.

    Terres Karens – Tous droits réservés. Ne pas citer ou utiliser sans la permission écrite de l’association.

  • Retour d’un volontaire à Mae Woei Clo deux ans après …

    Retour d’un volontaire à Mae Woei Clo deux ans après …

    —- par Florian, ancien volontaire MEP —-

    J’ai été volontaire MEP avec l’association Terres Karens dans le village de Mae Woei il y a deux ans. Expérience évidemment marquante s’il en est ! Le hasard des études et du début de la vie professionnelle m’ont donné l’opportunité d’effectuer un long voyage en Asie du sud-est récemment, l’occasion rêvée pour moi de refaire un petit passage dans mon village préféré.

    Deux ans plus tard, ce retour se résume pour moi en deux mots : désemparement et espoir.

    Désemparement, car plusieurs aspects de la vie et de la situation des Karens dans cette région sont toujours préoccupants et parfois révoltants. L’accès aux soins est toujours difficile pour les villages les plus reculés. Lors de mon passage chez les Filles de La Croix à Mae Tan – qui effectuent un travail extraordinaire auprès des villages de montagne alentour, je croise un homme atteint de la lèpre suivi depuis peu par Sœur Diane. Maladie d’un autre siècle pour nous français… Et pourtant, visiblement cela faisait trois ans qu’il était atteint et que l’hôpital de Mae Tan était incapable de le diagnostiquer et donc de le soigner en conséquence. La maladie a bien sûr eu le temps de progresser, jusqu’à atteindre un stade dramatique récemment, ce qui a nécessité toute l’efficacité des Sœurs et de leurs connaissances sur place pour réagir et tenter d’engendrer rapidement la progression de la maladie. La route est donc encore longue pour garantir des soins dignes de ce nom dans la région.

    Désemparement encore, car l’accès à l’éducation et la possibilité d’étudier sont toujours un combat de tous les jours à cause de la difficulté à fournir aux enfants des montagnes les moyens d’étudier. Par exemple, il y aurait besoin de construire un centre d’hébergement à Mae Tan pour accueillir les jeunes villageois et ainsi leur permettre d’étudier dans les collèges et lycées de la ville. Sans cette capacité d’hébergement, les jeunes sont bien souvent obligés de stopper leurs études après la dernière année représentant le minimum légal (équivalent de la 3e chez nous). Un tel centre a bien évidemment un coût et pour le moment les ressources manquent.

    Désemparement toujours, car malgré la bonne volonté, de l’intelligence dans la direction des projets, une connaissance des besoins locaux et une vraie efficacité, il n’est pas toujours facile de mener à bien ou de maintenir certains développements. Concrètement, l’Etat Thaï met parfois quelques bâtons dans les roues ou tente de récupérer à son profit des initiatives pour faire un peu de démagogie et montrer les effets de ses politiques de développement. Ce n’est pas plus le grave, mais il y a déjà tant à faire pour ne pas en plus perdre du temps en soucis administratifs.

    Dans le même temps, ce retour m’a aussi rempli d’espoir car en seulement deux ans beaucoup de belles choses se sont produites et de nets changements sont à relever, notamment à Mae Woei. Tout d’abord, la coopérative Terres Karens s’est nettement développée. Il y a désormais des couturières supplémentaires et leur niveau technique et leur efficacité se sont nettement améliorés. Cela permet de réaliser plus de produits sur place au lieu de les faire produire dans d’autres ateliers, et le « débit » de production est plus élevé ce qui fait que les volontaires se retrouvent même parfois en pénurie de lés pour confectionner les produits ! Cela est d’une certaine façon problématique, mais c’était pour moi une grande surprise, plutôt positive, car à l’époque de ma mission, le rythme de tissage dépassait largement la demande de produits et la capacité de production de l’atelier, et nous étions débordés par les rachats de lés qui s’accumulaient. Cela n’était pas pérenne et nous avions parfois l’impression d’acheter les lés par charité, sans réel sens économique. De cette façon, je pense que le projet s’est pérennisé et équilibré. Ensuite, des panneaux solaires ont été posés sur les bâtiments de la coopérative, ce qui facilite la vie des volontaires pour la gestion qui se fait essentiellement sur ordinateur.

    12527816_10153797844103080_456636745_n

    De plus, grâce à un formidable effort de démarchage, un projet de petite centrale hydroélectrique alimentée par une rivière alentour est à l’étude avec une entreprise française et une ONG américaine. Le projet est en bonne voie et il permettra à terme d’alimenter le village pour améliorer les conditions de vie mais aussi, sans doute, des machines à coudre électriques pour la coopérative, ce qui fera encore progresser la qualité et la quantité de confection (et oui, pour rappel tout est encore fait à la force du mollet à Mae Woei, avec un petit plateau sur lequel on « pédale » pour faire tourner les vieilles Singer d’une autre époque !).

    Enfin, pour le village en général, notamment grâce à la présence d’Enfants du Mékong, l’école fonctionne toujours bien : les enfants y suivent le début de leur scolarité avec des professeurs de Mae Woei avant d’aller la poursuivre en ville. Le pensionnat de l’école permet également l’accès à cette chance aux enfants de villages autour de Mae Woei.

    J’ai également été personnellement touché, car Semouklemo, une couturière que j’adorais particulièrement pour sa gentillesse et sa joie de vivre, a enfin pu faire construire une maison décente grâce à son salaire Terres Karens. Vivant seule avec sa fille depuis le départ de son mari, elles partageaient un taudis en bambou à peine vivable. Elles ont désormais une petite maison qui, même si elle reste modeste même au regard des standards karens, offre un peu plus de confort et surtout de sécurité et de salubrité. Une belle illustration d’impact positif concret du projet qui encourage à continuer de le soutenir !

    12512021_10153797844108080_2139713950_n

    Comme toujours, il y a beaucoup de joie à voir les rires et les sourires des villageois, toujours aussi chaleureux et accueillants, qui vous offrent souvent le peu qu’ils ont et vous font partager des moments qui semblent faire tomber toutes les barrières de langue, de culture et de tradition. Les Karens sont définitivement des personnes qui méritent notre attention, notre soutien et notre amour.

    Continuez donc à soutenir Terres Karens et Enfants du Mékong ! L’impact sur place est réel car les projets sont ancrés dans la vie locale, voués à donner les clés de leur propre réussite aux villageois, respectueux du mode de vie et des traditions karens et porteurs d’avenir pour les enfants. Mais les besoins sont toujours bien présents, donc pas le temps de se reposer sur ses lauriers. Finalement, le désemparement doit laisser la place au goût du défi pour nous pousser à agir toujours et à aider autour de nous ceux qui en ont besoin !

  • Premiers jours de Yann et Julie à Mae Woei

    Premiers jours de Yann et Julie à Mae Woei

    – Par Yann & Julie, volontaires MEP –

    Nous voici, Yann et Julie, (les nouveaux volontaires de Mae Woei Clo), jeunes mariés et arrivés depuis trois semaines en Thaïlande et plus particulièrement au village. Déjà! Nous prenons la suite de Pauline qui a bien travaillé pour nous aider à prendre le relais sans trop de difficultés. Les deux jours passés avec elle ont été précieux pour dégrossir les différentes missions à poursuivre, apprendre nos 10 premiers mots karens et percevoir la joie d’une intégration réussie et d’amitiés tissées entre les karens et elle.

    Nous avons nous mêmes été très chaleureusement accueillis, et pour l’heure aimerions vous partager un évènement qui nous a beaucoup touchés. Nous avons découvert notre chez nous avec joie, une maison en bois, spacieuse et confortable, bien plus agréable qu’on ne se l’imaginait, avec un salon meublé d’un canapé et d’un fauteuil, grand luxe car chez les karens, il n’y a aucun meuble. Mais vous le savez sans doute déjà; Repas, papotage, devoirs et repos se font sur les planchers de bois ou de bambous. Bref, une super maison mais qui, en y regardant de plus près, avait besoin d’un sacré coup de nettoyage!

    Sans titre2

    Sans titre3Nous expliquons notre programme du lendemain après-midi à Bleshri qui nous propose son aide pour désherber autour de la maison…Ok, tableu dodo! Djana!* ! Le lendemain arrive et nous la voyons arriver avec balai brosse et couteau. Puis une couturière arrive, puis une autre et encore une autre. Jeppomo, Yuromo, Semouclemo, Porimo, Toutes les couturiers sont là. Jenipa et une autre voisine s’ajoutent à l’équipe. On n’en croit pas nos yeux! Pas le temps de dire ni “ouf”, ni “merci”, ni “non mais attendez ne vous dérangez pas” (mais cela nous ne savons pas le dire!), les voilà qui se mettent pour les uns à désherber, tailler, replanter, enlever les détritus autour de la maison et pour les autres à balayer, épousseter les toiles d’araignée, brossSans titre4er et lessiver planchers et escaliers. Nous qui pensions être occupés pour quelques jours! Quel accueil! De quoi méditer sur notre manière d’accueillir en France…

    Sans titre

    Nos premières journées à la coopérative ont été bien remplies. Prise en main des logiciels de comptabilité, inventaire du stock de fil, rangement, préparation des commandes de tissus,  premières rencontres avec les tisserandes et tous ces beaux tissus qui seront notre quotidien pendant un an. Du côté de l’atelier, les couturières œuvrent sur les produits de Lily avec beaucoup de savoir faire et de minutie. Nous admirons !

    Sans titre5

    Des nouvelles de Nathalie ( la gibbonne qui habite désormais à Mae Woei)? Elle va très bien ! On l’a vite adoptée, elle, son regard pénétrant, ses bêtises et son caractère ! C’est difficile de la voir attachée mais impossible pour elle d’être en liberté dans le village. Il serait tout retourné en moins de deux minutes. Nous réfléchissons à un système de poulie qui agrandirait un peu son aire de jeux dans des espaces adéquats. Affaire à suivre…

    Nous goûtons à toutes sortes de mets plus ou moins surprenants et voilà une photo de notre dernière découverte… bien grillées, ces grosses « larves » cachées dans les arbres morts sont très appréciées par les karens. Ce n’est pas mauvais et en fermant les yeux, on penserait même manger une pomme de terre ! (certes avec beaucoup d’imagination.. !)

    Sans titre6

    La vie est belle, les journées pluvieuses se font rares et samedi le village prépare le « sportday » ! Un WE sportif rassemblant plusieurs villages alentour, autour d’un grand tournoi de foot pour les garçons et un tournoi de volley pour les filles. Guyonne et Hubert montent au village pour l’occasion, et les kolawas** Terres Karens joueront fièrement pour les couleurs du village !

    *merci beaucoup ! génial/super !

    ** peaux blanches